Différences entre types d’administration
Il existe plusieurs types d’injections : les injections intraveineuses, intramusculaires, intradermiques et sous-cutanées. Chez YuBoost, nous avons recours aux deux premières techniques pour l’administration de vitamines, de minéraux (magnésium, zinc) et de glutathion (antioxydant naturel) à nos patients. Que vous soyez en carence suite à une activité sportive intense ou prolongée, que vous veniez de faire un long voyage ou encore que vous ayez subi un événement médical comme une opération ou une chimiothérapie ; chacune de ces méthodes présente des spécificités qu’il est important de connaître. Le mode d’administration varie en fonction de différents critères, tels que le type de produit à injecter et la vitesse d’absorption souhaitée.
L’injection intraveineuse
L’apport en vitamines se fait, de prime abord, par le biais de l’alimentation et du système digestif. Lorsque vous mangez, l’organisme digère et absorbe les aliments par le biais de la paroi digestive. Ce processus, qui peut prendre plusieurs heures, permet à l’organisme d’absorber entre 40 et 50 % des vitamines et nutriments ingérés. Dans le cadre d’une injection intraveineuse (IV), qui est la technique la plus courante chez YuBoost, les vitamines, les minéraux (magnésium, zinc) et les antioxydants (glutathion) sont administrées directement dans la circulation sanguine, sans passer par le système digestif. Elles sont ainsi absorbées à 100 % par l’organisme, ce qui constitue un gage de rapidité et d’efficacité en cas de carence mais aussi en cas de fatigue intense ou simplement dans l’envie d’offrir à son corps une dose importante de vitamine ou antioxydant parfois difficile à obtenir par l’alimentation. L’injection se fait dans une veine périphérique, le plus souvent au niveau de l’avant-bras, du pli du coude ou du dos de la main. Elle peut être réalisée à votre domicile, sur votre lieu de travail ou encore dans votre chambre d’hôtel.
L’injection intramusculaire
L’injection intramusculaire (IM) consiste à administrer un nutriment directement dans l’un des tissus musculaires suivants :
- le muscule vaste externe de la cuisse ;
- le muscle droit de la cuisse ;
- le fessier antérieur (au niveau de la hanche) ;
- le fessier postérieur ;
- les deltoïdes (muscles externes des épaules).
L’injection IM permet une absorption rapide du nutriment car elle intervient au sein de tissus graisseux dotés d’une vascularisation importante : ces nombreux vaisseaux sanguins favorisent la circulation rapide dans le sang. Cette méthode est courante pour l’injection de vaccins, de vitamines, d’antalgiques et de produits sédatifs. Chez YuBoost, nous proposons cette technique aux patients ne voulant pas faire une injection intravasculaire (manque de temps, ne voulant pas d’une hydratation supplémentaire, ayant peur de l’injection intraveineuse ) ou pour les extra Boost proposés pour nos patients voulant s’offrir un petit plus en matière de santé.
L’injection intradermique
L’injection intradermique (ID) est utilisée pour les tests de sensibilité aux allergies et l’intradermoréaction (le dépistage de maladies comme la tuberculose par exemple), soit afin d’introduire une solution susceptible de provoquer d’importantes réactions chez le patient. Le produit est injecté sous forme liquide et en très faible quantité dans le derme, qui est la couche intermédiaire de la peau. L’injection s’effectue au niveau de l’intérieur de l’avant-bras ou de la face externe du bras, car il s’agit de zones peu pigmentées, ce qui facilite l’observation d’une éventuelle réaction cutanée par le professionnel de santé.
L’injection sous-cutanée
L’injection sous-cutanée (SC) consiste à introduire un médicament dans l’hypoderme, c’est-à-dire dans les tissus sous-cutanés de la peau, situés au-dessus des muscles. Elle est indiquée pour la diffusion lente de produits, car elle intervient au sein de tissus moins vascularisés que ceux des muscles. Elle est ainsi utilisée pour administrer des antidouleurs (tels que la morphine), des antibiotiques, des anticoagulants, de l’insuline ou encore des vaccins. L’injection se fait le plus souvent au niveau de la face externe de la cuisse, mais elle peut aussi être réalisée au niveau de l’intérieur du bras, de la région sus- et sous-épineuse de l’omoplate et de la région abdominale. Ce type d’administration est généralement peu douloureux et peut, dans certains cas, être réalisé par le patient lui-même : c’est le cas par exemple pour certaines personnes diabétiques.